Parce que si ce n'était pas interdit ça ne serait pas marrant ! {Pv. Cassie J.}

Bonnie se réveilla une fois de plus. En ce vendredi soir, la plupart des Gryffondor étaient allés se couchés tôt, et vers 21 heure, heure du couvre feu habituel, tous étaient rentrés il y a déjà quelques instants.
Bonnie soupira. Elle avait été contrainte de rejoindre son dortoir à 22 heure, et elle n'avait pas sommeil. Le fait qu'Isadora ronflait bruyamment dans le lit d'a côté ne l'aider guère.
Quelque part, une horloge sonna 23 heure, et Bonnie, agacée par son manque de sommeil, repoussa violemment sa couette à l'autre bout de son lit, tira les rideaux rouge qui l'entourait, et sortit du dortoir qu'elle partageait avec Isadora, Cassie, ainsi que deux autres filles avec qui il lui arrivé de discuté.
Bonnie se changea de la façon la plus rapide et silencieuse qu'elle le put, mais plusieurs fois elle crue avoir vu et entendu gigoté derrière les rideaux tournés des autres filles. Une fois habillé et coiffé, Bonnie se demanda ce qu'elle allait faire, maintenant. Elle hésita quelques secondes entre sortir seule prendre l'air pour se balader un peu, et réveiller Isadora pour qu'elle vienne avec elle. Après une courte méditation, Bonnie trouva que la première solution était la meilleure, car Isadora détestait être réveiller, si tout de fois elle dormait bien. Dans le cas contraire, il ne faisait aucun doute qu'elle l'aurait déjà rejoint.
Après un dernier regard dans le dortoir, Bonnie ouvrit la porte, puis la referma doucement, avant de descendre les escaliers. Malgré tout ses efforts pour être discrète, les marches d'escaliers grincèrent plusieurs fois, mais Bonnie parvint dans la salle commune des Gryffondor sans être interrompue par le moindre bruit qui aurait pu laisser penser qu'elle n'était pas la seule à être réveiller dans la tour de Gryffondor.
Mais une fois arrivé en bas des escaliers, Bonnie se rendit compte qu'elle avait oublié quelque chose qu'il fallait toujours avoir sur soi, sa baguette. Dans une grimace agacée, Bonnie remonta les escaliers, rentra dans son dortoir, et se dirigea prudemment vers son lit. Arrivé à un mètre de celui-ci, elle perdit l'équilibre dans ce qui semblait être une écharpe laisser traîné, et Bonnie ne pu retenir un jurons sonore qui sorti de sa bouche sans qu'elle ne puisse rien y faire. Elle se releva sans difficulté, et parvint enfin à se saisir de sa baguette en sureau. Bien sûr, Bonnie connait la superstition des sorciers sur les baguettes de ce bois : « Bois de sureau, toujours un fléau », mais qu'y pouvait-elle ? C'est la baguette qui choisit son sorcier non ? Pas l'inverse !
Elle pensa très fort : « Lumos » en murmurant la formule, et sa baguette lança une petite lueur juste bonne à l'éclairé sans réveillé les autres. Le professeur Voldemort leur avait appris à lancé des sortilèges informulés il y a peu, mais Bonnie y avait encore quelques difficultés, comme beaucoup, et préférée murmurer sa formule pour être sûre du résultat. Puis, elle redescendit silencieusement.
Une fois arrivée dans la salle commune, encore une fois, elle vérifia d'un rapide coup d'œil qu'elle était seule puis avança d'un pas sûr vers l'ouverture de la salle commune après avoir murmurer une autre formule, « Nox », cette fois. Au pire, elle ne pouvait pas se faire prendre, elle est métamorphomage et pourrait très bien se servir de son don afin de se caché ou autre. Bien sûr ce n'est plus un secret pour personne qu'elle est métamorphomage ! Les gens s'amusent parfois à la regarder se métamorphosé sous leurs demandes, mais ça suffirait pour se caché en cas de pépin.
Mais alors qu'elle s'apprêtait à sortir par le tableau de la grosse dame, elle entendit des bruits dans l'escaliers. Bonnie se demanda vaguement si c'était quelqu'un qu'elle avait réveillé avec son boucan, ou comme elle, certains avaient du mal à dormir. Puis, elle se retourna pour voir l'intrus.

- Il m'a dit que je ne connaissais pas la réponse parce que je passais mon temps à bavarder pour rien. Alors je lui ai dit: non mais ça va pas la tête, blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah blah...

Il était bientôt 22 heures, et Cassie vérifiait que son devoir de Défense contre les Forces du mal pour le lendemain était bien terminé. Même si cette matière était sa préférée, elle détestait tout ce temps perdu à vérifier 20 fois que tout était parfait, mais le professeur Voldemort n'était pas le genre de professeurs auxquels on pouvait rendre un devoir plein de faute. Aussi chiant soit le sujet. Et puis, elle le soupçonnait d'être légèrement sadique. Une petite faute, et c'était un devoir en plus de celui qu'on avait déjà à faire et que évidemment on devait entièrement refaire. Alors Cassie veillait à rendre toujours un devoir parfait surtout depuis qu'elle s'était rendue compte que le fait d'être née moldu ne lui apportait vraiment pas que des amis.

- C'est vrai, hein ? Cassie ? Cassie ?

Cassie releva les yeux de son devoir enfin terminé et sourit à Chelsea d'un air entendu. Elle la connaissait depuis sa première année. Chelsea passait juste après elle pour se faire répartir et elle était très stressée. C'est comme ça que Cassie avait découvert que Chelsea en plus s'être légèrement hyper-active, avait la mauvaise habitude de parler jusqu'à ce que son stresse disparaisse. Cassie avait été bien contente ce jour là de s'appeler Jenkins.
Kayla, qui partageait comme Chelsea le dortoir de Cassie, referma son livre de Défense contre les Forces du mal d'un coup sec. Elle avait l'air aussi crevée que si elle venait de jouer un match de Quidditch. Kayla détestait la Défense contre les Forces pour la simple et bonne raison qu'elle détestait le professeur Voldemort depuis leur première rencontre. Au début, Cassie avait trouvé ça exagéré, après tout elle ne le connaissait pas. Mais elle avait compris Kayla quand le professeur Voldemort avait jeté son livre par terre en lui criant qu'elle devait bien avoir du sabg de moldu dans les veines pour être aussi stupide.
Cassie décida alors qu'elle et ses amies avaient bien besoin de repos si elle voulait être en forme demain matin pour le cour du professeur Voldemort.

- Je vais me coucher.

Elle se leva bientôt suivie par Chelsea, qui n'était plus sûre d'avoir bien orthographier le nom du professeur Voldemort et de Kayla, qui dormait à moitié. Arrivée dans le dortoir, elles saluèrent Isadora et Bonnie puis filèrent toutes rapidement au lit.
Allongée dans son lit, Cassie se demanda si Isadora et Bonnie avait réussit à terminer le devoir de Défense contre les Forces du mal avant de se rappeler qu'elles étaient toutes deux sang-pur, comme Chelsea et qu'elles n'avaient donc pas à s'en faire pour ça. Enfin, sauf si Chelsea avait vraiment fait une faute à Voldemort.
Fatiguée par tout ça, Cassie s'endormit quelques minutes avant d'être réveillée par un bruit venant de la Salle commune. Elle ouvrit son rideau de quelques centimètres mais toutes les filles avaient l'air de dormir enfin surtout Chelsea qui avait commencé à ronfler légèrement comme quand elle était stressée. Cassie se promis de vérifier son devoir avant le cour de demain matin.
Puis elle repensa au matin suivant sa rentrée en 3ème année. Ce matin-là, les Gryffondor de 1ère année avait eu le plaisir de découvrir toutes leur chaussures volant au plafond de la salle commune. Les Serpentard avait été de très bonne humeur ce matin-là et quelques 7ème année s'étaient même permis de narguer les Gryffondor en disant qu'ils ronflaient tellement fort, qu'il n'entendraient même pas un dragon dans leur salle commune.
Alors Cassie ouvrit vivement son rideau attrapa sa baguette qui reposait sagement sur la table de nuit, hésita quelques secondes entre réveiller Chelsea ou Kayla puis se dit que quoi qu'il puisse se passer en bas, il valait mieux qu'elle y aille seule. En prenant garde de ne réveiller personne, elle descendit vers la salle commune.
La salle était sombre et éclairée seulement par le faible rayonnement de la Lune, mais elle ne lança pas de lumos. Elle plissa les yeux et vit bientôt une silhouette mince et plutôt petite se dirigeait vers le portrait de La grosse dame.
Bien décidée à ne laisser personne se sauvait comme un voleur de la Tour de Gryffondor, elle pressa le pas.

- Alors, on a décidé de s'offrir une petite virée sous le clair de Lune...

Bonnie tourna rapidement la tête, la main crispé sur sa baguette magique, bien décidé à s'en servir pour assommé le premier ou la première qui essayerait de lui causé des soucis.

« Alors, on a décidé de s'offrir une petite virée sous le clair de Lune... »

C'est là, sans aucun doute, Cassie Jenkins qui se mêlé de ce qui ne la regardait visiblement pas. Très courageux de sa part, de vouloir arrêté un fuyard, évidemment qu'elle l'est, sinon elle ne serait pas dans cette tour !
Bonnie réfléchie quelques instants sur ce qu'elle allait faire de la petite réveiller qui voulait, de toute évidence, l'arrêter dans sa petite promenade. Peut-être la stupéfixé ? Ensuite il suffirait de la faire lévité jusqu'à son lit ou elle se réveillerait dans quelques heures, persuader qu'il ne s'est rien passé... Ou alors, "petrificus totalus", et la pauvre Cassie serait figé soudainement...
Bonnie secoua violemment la tête. Elle s'était pourtant si souvent juré de ne pas se laisser allé à ses instincts sadiques ! Ou du moins, de les laisser sortir seulement sur les Serpentard !
Reprenant enfin ses esprits, Bonnie regarda la silhouette de Cassie, puis, s'avançant un peu, elle reprit son maintien sur sa baguette, hésita quelques secondes à désarmée Cassie, elle murmura un inaudible :

« Lumos »

Sa baguette magique lança alors un fort faisceau lumineux qui éclaira rapidement la plus grande partie de la pièce. Cassie cligna des yeux, puis sembla enfin distingué qui se trouvait face à elle.
Bonnie sourit, puis alla à la rencontre de la jeune fille maintenant à quelques mètres d'elle.

« Bah alors ? Tu n'aime pas les balades au clair de Lune, toi ? »

Bonnie lança un nouveau sourire à sa camarade de chambre, elle se sentait joyeuse, ce soir.

Cassie plissa les yeux pour essayer de découvrir l'identité de ce mystérieux élève - si élève il était - semblait de diriger d'un pas pressé vers la porte menant vers la sortie de la salle commune. Mais la faible lueur de la lune ne lui permettait même pas de savoir s'il s'agissait d'une fille ou d'un garçon, juste qu'il s'agissait sûrement d'un élève de part sa petite taille.
Les pas cessèrent dés que Cassie interpella l'intrus et le silence les remplaça. Cassie leva sa baguette dans le noir, se disant qu'il devait s'agir d'un Serpentard, un élève de Gryffondor ou de n'importe quelle autre maison lui aurait de suite répondu afin d'éviter un affrontement. La salle commune rappela soudain à Cassie l'obscurité des rues de Londres au milieu de la nuit, la tension muette qui y règne peu importe combien vous essayez de l'ignorer, le noir de sa chambre le soir où elle avait surpris son père et sa secrétaire dans son bureau...
Cassie secoua légèrement la tête afin de reprendre ses esprits. Elle ne s'autorisait que très peu à penser à cette histoire et uniquement quand elle était seule, elle ne pouvait pas y penser maintenant, pas alors qu'elle ignorait l'identité de la personne en face d'elle.
Cassie sentit alors l'élève faire quelques pas vers elle et se tint prête à riposter en cas d'attaque.

- Qu'est-ce que c'est encore que ce bordel ?!

Alors qu'elle se tenait prête à recevoir un sortilège, Cassie venait de se faire éblouir par un Lumos lancé à dix centimètres de son nez. Autant dire que c'était plutôt désagréable. Lâchant un juron à peine étouffé, Cassie recula afin de s'éloigner de cette lumière trop éblouissante et put enfin découvrir l'identité de ce mystérieux intrus.

« Bah alors ? Tu n'aime pas les balades au clair de Lune, toi ? »

Cassie soupira. Loin d'être un Serpentard venu voler les chaussures des premières années, c'était Bonnie, la petite brune qui partageait son dortoir qui se tenait bien droite face à elle.

- Bonnie, est-ce que tu peux pointer ce truc ailleurs que sur ma figure ?
Bonnie eut alors ce petit sourire en coin que Cassie lui connaissait pour l'avoir vu si souvent sur son visage. Celui qui voulait dire : je sais ce que tu veux que je fasses, mais je ne le ferais pas. Bonnie baissa l'intensité de son Lumos, mais garda néanmoins la lumière sur le visage de Cassie qui se retint à grande peine de lui écraser sa baguette.

- Alors c'est quoi la ballade du jour, excursion dans les couloirs ou rasia dans les cuisines ?

Cassie adressa un sourire coquin à Bonnie qui lui répondit le même, et Cassie sut que pour une fois, elle se comprenait parfaitement.

Alors que Bonnie s'approchait de Cassie, celle-ci se mit soudainement à secouer la tête énergiquement si bien que Bonnie crut un instant qu'elle avait une crise d'épilepsie. Mais elle se rappela rapidement qu'elle n'avait jamais vu quelqu'un en faire une, et que, de ce que lui avait raconté ses parents, la personne se mettait à gémir tout en avalant sa langue, et Bonnie sut que ce n'était pas le cas car Cassie dit, plus pour elle-même que pour Bonnie :

« Qu'est-ce que c'est encore que ce bordel ?! »

C'était là, de toute évidence, la preuve formelle et non négociable que Cassie n'était pas en train d'avaler sa langue. Non pas que Bonnie en ai sincèrement douté.

« Bah alors ? Tu n'aime pas les balades au clair de Lune, toi ? » Qu'elle la questionna alors.

Bonnie eut un petit sourire en coin en voyant Cassie soupirait. Peut-être avait-elle crut que les Serpentard avaient soudainement trouvé un cerveau pour ainsi trouvé le mot de passe des Gryffondor...

« Bonnie, est-ce que tu peux pointer ce truc ailleurs que sur ma figure ?
- Bien sûr, demandait si gentiment je ne puisse refuser. »

Bonnie doutait un peu de la tournure de sa phrase. Était-ce seulement français ? Mais elle trouvait que la phrase faisait bien alors...

« Alors c'est quoi la ballade du jour, excursion dans les couloirs ou rasia dans les cuisines ? »

Évidemment, Cassie se demandait ce que Bonnie comptait faire. Logique. Cassie adressa un sourire coquin à Bonnie qui lui rendit aussitôt. Il arrivait qu'elles aient des moment où elles se comprenaient parfaitement, sur la même longueur d'onde.

« Et bien... Je ne sais pas toi, mais les choux à la cannelle de ce soir ne m'ont guère rempli l'estomac... Et un abruti d'elfe m'a promit de me donner autant de muffins que je le voudrais si je leur rendais visite. »

Beaucoup de gens, Isadora la première, lui demandait, et se demandait souvent d'où venait sa haine proverbiale pour ces petites créatures pourtant pas très méchante. Personnellement, elle avait plutôt du mal à comprendre ceux qui les défendes, et ses amis ont prit pour habitude de ne pas argumenté sur ce sujet de conversation. Elle les détestait depuis toujours, c'est tout. Après un court silence guère gênant, Bonnie reprit la parole en proposant :

« Peut-être voudrais-tu m'y accompagner ? »

Bien évidemment, les muffins n'étaient pas le seul aliment que les elfes avaient promit à Bonnie, mais son amour pour les muffins était tout aussi proverbiale que sa haine pour les elfes.